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Hausser les frais de scolarité ou augmenter les impôts des plus riches?

De combien faudrait-il augmenter les impôts des plus riches?

Hausse des frais de scolarité: Charest est-il esclave de son idéologie?

Il suffirait d’ajouter 1,3 % au taux d’imposition sur les revenus de plus de 100 000 $ par année pour compenser la hausse des frais de scolarité que le gouvernement veut imposer aux étudiants.

De plus, au cas où ce serait trop dur pour les plus riches de subir une telle augmentation, celle-ci pourrait être étalée sur plusieurs années, comme celle proposée aux étudiants. 😉

En tenant compte de l’impôt fédéral, voici à quoi ressemblerait la nouvelle table d’imposition pour les revenus qui dépassent 100 000 $ au Québec:

Revenus imposables Niveau d’imposition actuel (2011) Niveau d’impôt en remplacement de la hausse des frais de scolarité
Entre 100 000 $ et 128 800 $ 45,7 % 47,0 %
Plus de 128 800 $ 48,2 % 49,5 %

Les plus riches sont-ils trop taxés?

Aux États-Unis, la tranche supérieure des revenus des plus riches était imposée à 91 % jusqu’en 1964.

Graphique du taux d'imposition aux États-Unis depuis 1913

Pour ceux qui pourraient considérer que les impôts des plus riches sont trop élevés, vous serez étonnés de voir quel était le niveau d’imposition des plus riches lorsque l’économie allait bien? Aux États-Unis, les plus riches était imposés jusqu’à 91 % au début des années 1960! Pour en savoir davantage à ce sujet, je vous invite à lire l’article qui traite du taux d’imposition pour les plus riches aux États-Unis durant la dernière grande période de croissance économique et l’âge d’or de la classe moyenne.

Il faut réduire les inégalités pour faire redémarrer l’économie

Tous les Québécois auraient intérêt à réduire les inégalités dans notre société, y compris les plus riches qui font partie du 1 %. En effet, si le Québec a réussi à traverser jusqu’à maintenant la grande récession qui a débuté en 2008 sans trop de mal, cela est dû en grande partie à son modèle économique plus redistributif qu’aux États-Unis, par exemple. À cet égard, un économiste du FMI a exprimé que « sauf à réduire les disparités de revenus, l’effondrement financier à venir est inévitable… l’égalité est la meilleure recette contre la crise ». Inutile de dire qu’un effondrement du système financier affecterait tout le monde, y compris les 1 % les plus riches.